Au moment où Lanza del Vasto, en 1937, invitait les hommes à plus de sagesse face au « progrès » et aux effets néfastes pour l’Humanité d’une économie non contrôlée, Georges Bernanos était l’observateur direct des atrocités des « nationalistes » de Franco en Espagne. Révolté face à une Eglise catholique silencieuse ou pire, justifiant les crimes atroces qui étaient commis au nom de Dieu, il écrivait à son retour en France, dans les « Grands cimetières sous la lune » :
« Je crois que le suprême service que je puisse rendre (aux honnêtes gens) est de les mettre en garde contre les imbéciles ou les canailles qui exploitent aujourd’hui, avec cynisme, leur grande peur. »
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